Le stade Ullevål d’Oslo vibrait ce soir pour la 7e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, où la Norvège affrontait Israël. Si les Scandinaves ont largement dominé la rencontre avec un score de 3-0, l’événement marquant du début de match restera les deux penalties manqués par Erling Haaland, le buteur star de Manchester City et de la sélection norvégienne. Le match, arbitré par Szymon Marciniak, a démarré sur un rythme effréné. Dès les premières minutes, la Norvège s’est montrée agressive, cherchant à imposer sa domination technique et physique. Israël, de son côté, a tenté de résister en bloc, mais la pression constante exercée par les joueurs nordiques a rapidement mené à une faute dans la surface de réparation.
À la 5e minute, le public d’Oslo retenait son souffle : penalty pour la Norvège. Erling Haaland, habituellement impitoyable face au but, s’élançait pour ouvrir le score. Mais le gardien israélien Daniel Peretz, dans un geste réflexe spectaculaire, a repoussé la tentative du Norvégien. Toutefois, l’arbitre est immédiatement intervenu, estimant qu’une faute avait été commise sur le gardien au moment du tir. Le penalty a donc été retiré. Haaland, confiant, s’est de nouveau avancé vers le point de penalty. L’occasion parfaite pour se rattraper. Pourtant, dans une scène presque irréelle, Peretz a une nouvelle fois détourné le ballon, plongeant sur sa gauche et privant la star de Manchester City d’un but attendu.
Le gardien Daniel Peretz, âgé de 24 ans et évoluant au Bayern Munich, s’est illustré comme le héros inattendu du début de rencontre. En l’espace de quelques minutes, il est devenu le cauchemar d’Erling Haaland, parvenant à arrêter deux penalties consécutifs face à l’un des attaquants les plus redoutés au monde. Son premier arrêt, un plongeon parfaitement anticipé, témoignait d’une lecture impeccable du jeu. Mais c’est surtout sa deuxième parade, après la décision controversée de l’arbitre, qui a impressionné le public. Garder son calme face à un joueur du calibre de Haaland n’est pas chose aisée, encore moins après une première réussite.
« Peretz a été incroyable. Il a fait preuve d’un sang-froid remarquable », a déclaré un commentateur israélien après le match. Même les supporters norvégiens, pourtant frustrés par ces occasions manquées, ont reconnu la performance exceptionnelle du gardien adverse. Malgré ces échecs, la Norvège n’a jamais douté. L’équipe, bien organisée autour de son capitaine Martin Ødegaard, a continué à pousser. Sa domination technique et physique s’est vite traduite par une série d’actions offensives tranchantes. L’ailier Alexander Sørloth et le milieu Fredrik Aursnes ont pris le relais pour maintenir la pression sur la défense israélienne.
Le travail collectif a fini par payer. Peu avant la mi-temps, la Norvège a trouvé l’ouverture grâce à une superbe combinaison initiée par Ødegaard et conclue par Kristian Thorstvedt. Après la pause, Sørloth et Haaland, bien décidé à se racheter, ont ajouté deux buts supplémentaires, scellant la victoire 3-0. Mais malgré le succès collectif, les deux penalties manqués par Haaland resteront dans les mémoires, tant ils sont rares dans la carrière d’un joueur aussi prolifique.Pour Erling Haaland, ces deux échecs consécutifs représentent une anomalie statistique.
Connu pour sa précision chirurgicale face au but, le Norvégien affiche habituellement un taux de réussite impressionnant sur penalty. Voir le cyborg de Manchester City manquer deux tentatives dans le même match relève presque de l’événement historique. Après ses deux ratés, Haaland n’a pas caché sa frustration. Les caméras l’ont montré se passant la main sur le visage, cherchant à reprendre son calme. Mais fidèle à son tempérament, il n’a pas baissé les bras. Tout au long du match, il a continué à se battre, à presser, à se créer des occasions.
Cette victoire face à Israël permet à la Norvège de relancer sa campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Avec trois points précieux, les hommes de Solbakken reviennent dans la course et conservent leurs chances d’accrocher l’une des deux premières places du groupe. Au-delà du score, le match a démontré la force mentale de cette équipe, capable de surmonter les frustrations et de rester concentrée sur son objectif. L’association entre Ødegaard et Haaland continue de s’affirmer comme l’une des plus prometteuses du football européen, tant les deux hommes se complètent sur le plan tactique et technique.
Pour Israël, malgré la défaite, la prestation de Daniel Peretz restera comme un motif de fierté. Ses deux arrêts successifs face à Haaland entreront probablement dans les archives du football israélien. Quant à Haaland, il quitte le terrain avec des sentiments partagés : la satisfaction d’avoir contribué à la victoire de son équipe, mais aussi la conscience que le football, même pour les plus grands, reste un sport d’humilité et de résilience.
